Dans cette tribune, nous publions les réflexions, contributions, lettres ouvertes, courriers, réactions «sur le vif» des membres de l’OLTR ou les documents que l’OLTR a choisi de porter de tous ceux qui seraient interessés par le débat suscité par l’OLTR.
Le point de vue des auteurs peut ne pas correspondre à celui de l’OLTR.
Nous vivons dans un monde où la diabolisation de « l’adversaire désigné » est devenue pratique courante, sinon règle générale. La diabolisation consiste à donner une forte connotation négative à « l’adversaire désigné » de façon à le faire apparaître comme « le mal » et ceux qui le combattent apparaissent, du même coup, comme les défenseurs du bien. La diabolisation s’obtient par divers moyens comme l’amalgame, les accusations mensongères ou pour le moins non vérifiées, la calomnie etc.
Il y a une manière de voir l’Eglise du Christ comme une institution humaine plongée dans des intrigues de pouvoir ou d’argent. C’est, en général, la manière qu’adoptent les personnes extérieures à l’Eglise et particulièrement celles qui, dans les medias non religieux, sont chargées de commenter l’actualité religieuse.
Il y a dix ans, le 1e avril 2004 naissait l'OLTR : Mouvement pour une Orthodoxie Locale de Tradition Russe.
Cette association a vu le jour dans la suite immédiate de la fameuse table ronde tenue dans l'enthousiasme le 1e février 2004. Rappelons-nous : la salle de conférence de l'Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge archibondée, clergé assis aux premiers rangs, laïcs jusque dans l'extrême fond et debout sur les côtés, les esprits échauffés, les sorties mémorables des uns ou des autres sur des sujets dont on n'osait pas parler : l'histoire de l'église russe en France, la réunification de ses trois branches et l'organisation de l'église locale.
La visite à Paris du Patriarche de Constantinople
Récemment, Sa Sainteté le Patriarche Bartholomée a rendu visite à son nouvel exarque en la cathédrale Saint Alexandre Nevsky, à Paris.
A cet égard, il est intéressant de se référer aux paroles prononcées lors du Te Deum afin d’essayer de comprendre quelle est la place canonique de l’Archevêché, aux yeux de l’Eglise de Constantinople.
A plusieurs reprises, il a été affirmé que l’Eglise de Constantinople était l’ « Eglise-mère » de l’Archevêché. Que cela veut-il dire exactement?