Le débat actuel sur le modernisme liturgique, essentiel pour nous tous, reste souvent trop théorique. Une récente visite à l’une des paroisses francophones de notre Archevêché parisien me permet de lui donner un peu de matière concrète. Voici une petite liste (non exhaustive) de ce que, habitué à un office plus classique, j’ai trouvé surprenant à cette occasion.
Toutes les prières du prêtre, sans exception, sont dites à voix haute. Les portes de l’iconostase restent ouvertes pendant tout l’office. Pendant l’homélie, les fidèles s’assoient sur le sol, certains devant l’iconostase, le dos tourné vers le sanctuaire. Le nombre des ecténies a sensiblement diminué et leur contenu est souvent peu traditionnel.
Il n’y a pendant l’office aucune mention de la Russie ou des Russes en diaspora.
La seule langue utilisée (en dehors de Kirie eleïson) est le français. [...]